Un voyage à Jérusalem

Publié le par JOUFFROY

             C'est en 1096 que débuta la première croisade, celle que l'on nomme : "la croisade populaire" concernant les pélerins. Chacun d'eux devait avoir une croix cousue sur leurs vêtements en signe distinctif.

              Le 12 avril 1096, environ 50 000 hommes de toute les catégories sont à Collogne. Tous prêts à partir pour le salut de leurs âmes. Malheureusement, 12 000 hommes seulement arriveront à Constantinople le 01 août de la même année.

              Avec l'aide d'Alexis Commène les nombreux pélerins se rendent par les eaux à Civitot. Mais le peuple est déterminé et refuse d'attendre les chevaliers sous le conseil de Pierre l'Ermite (qui survécu en restant à constantinople). En l'espace de deux mois, les croisés seront massacrés, vendus comme esclaves ou encore convertis à l'Islam. C'est un piège des Turcs qui met fin à ce périple le 21 octobre 1096.

            La première croisade des 30 000 chevaliers commença en mai 1097 lorsque les troupes de Godefroy de Bouillon et de son frère Baudouin (Français du Nord, Lorrains et Allemands), Hugues, Comte de Vermandois et frère du roi de France, Philippe 1er et Robert Courteheuse, duc de Normandie et fils ainé de Guillaume le Conquérant (Normands et Français du centre), Raymond de St Gilles, Comte de Toulouse et Adhémar de Monteil (Français du Midi),
et Bohémond de Tarente avec son neveu Tancrède (Normands de Sicile) se retrouvent à Constantinople. Ils jurent fidélité à l'Empereur Alexis Comnène. Objectif : lui rendre les terres reconquises sur les infidèles.

La ville de Nicée est très vite devenue un territoire conquis, mais un nouveau piège par le sultant Kylydj Arslan 1er eu lieu le 1 juillet 1097 à Dorylée. C'est la première très grosse bataille dont les chevaliers francs soufrèrent. Les troupes de Bohémond furent quasi anéanties. Godefroy de Bouillon quant à lui mena l'armée complète à la victoire après une sanglante bataille.

Après cela, Antioche tomba dans les mains des Francs. Enfin, après huit mois interminables de sièges la ville sainte de Jérusalem cèda le 3 juillet 1098. La situation est cependant très instable et Karbogha de Mossoul assiège également la Jérusalem mais les troupes réussirent à s'enfuire. Et de nouveau de janvier 1099 à juillet 1099 la ville subit les assauts des Francs pour finalement tomber le 15 juillet dans le sang et l'horreur. D'après des écrits, le sang coulait en ruisseau dans les rues car tout le monde était massacrés, femmes et enfants y compris. La paix fut ainsi très dur à trouver en ces lieux Saints.

Publié dans Histoire médiévale

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